Un Débat-bar sur la thématique de « l’avenir des commerces de centre-ville en Wallonie » s’est tenu le 28 juin dernier à Mons. Il a été co-organisé avec l’association Architects in Brussels (ARIB).
Avec le témoignage de plusieurs experts en la matière, ce débat a permis de dresser un tableau de la réalité commerciale en centre urbain, du comportement des nouveaux consommateurs autant que celui des nouveaux commerçants, et des stratégies développées par les responsables politiques et entrepreneuriaux…
Dans une ambiance des plus conviviales, on a ainsi pu entendre :
- Jean-luc CALONGER (ACMV) fournir un bilan de la situation belgo-française et esquisser les tendances actuelles de la consommation (e-commerce) ainsi que la nécessaire adaptation des commerçants (nouveaux business plans) ;
- Camille LHOTE (Up-City), résumer les priorités du SDT wallon (schéma de développement territorial), à savoir le « stop béton » et le recentrage des activités urbaines (dont le commerce de proximité) ainsi que les nouvelles règles urbanistiques relatives aux grandes implantations commerciales ;
- Nicolas MARTIN, Bourgmestre de Mons, présenter les objectifs poursuivis et les moyens mis en œuvre pour contrer le phénomène de désertification du centre-ville, à savoir la recherche d’enseignes « locomotives » et de commerces « qualitatifs » au moyen d’incitants tels que le Fonds d’impulsion, les Maternités commerciales ou le démarchage pro-actif et les projets clefs-sur-porte…
- Maxime POURTOIS, Echevin de l’Urbanisme, expliquer les diverses mesures complémentaires de cette stratégie au niveau du développement économique (cellule des investisseurs), urbanistique (promotion du logement) et environnemental (amélioration de l’espace public) ;
- Plusieurs commerçants montois sont venus témoigner de leur vécu professionnel, conditionné par les effets de la crise sanitaire (devenue économique) et justifier leur attitude de résistance, d’adaptation ou de repli…
- Le Manager des Grands Prés a aussi expliqué la relance actuelle du Centre Commercial qui nécessite des efforts d’attractivité (mesures publicitaires) et d’extension à de nouvelles enseignes indépendantes (p.ex. IKEA), sans pour autant porter préjudice au commerce du centre-ville et à ses consommateurs…
Des questions intéressantes ont été posées par la salle auxquelles ont répondu avec bienveillance les témoins-orateurs et le modérateur de la séance qui a conclu en constatant une évolution générale lente mais positive du phénomène commercial urbain et en souhaitant la poursuite de l’aide logistique accordée aux commerçants…
(*) ARiB (Architect’s in Brussels) et FUP (For Urban Passion) organisent ensemble depuis 6 ans, à chaque changement de saison, un débat public sur un thème concernant leurs membres, à savoir des professionnels actifs dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et de l’environnement.
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